Posté par Edison re: Relation d'équivalence et d'ordre 18-02-18 à 00:28 Merci bcp pour toute l'aide que vous m'avez apporté Posté par carpediem re: Relation d'équivalence et d'ordre 18-02-18 à 09:21 de rien
En appliquant le théorème de factorisation ci-dessus, on peut donc définir la loi quotient comme l'unique application g: E /~ × E /~ → E /~ telle que f = g ∘ p. ) Exemples Sur le corps ordonné des réels, la relation « a le même signe que » (comprise au sens strict) a trois classes d'équivalence: l'ensemble des entiers strictement positifs; l'ensemble des entiers strictement négatifs; le singleton {0}. La multiplication est compatible avec cette relation d'équivalence et la règle des signes est l'expression de la loi quotient. Si E est muni d'une structure de groupe, on associe à tout sous-groupe normal une relation d'équivalence compatible, ce qui permet de définir un groupe quotient. Relation d'équivalence engendrée [ modifier | modifier le code] Sur un ensemble E, soit R une relation binaire, identifiée à son graphe. L'intersection de toutes les relations d'équivalence sur E qui contiennent R est appelée la relation d'équivalence (sur E) engendrée par R [ 5]. Elle est égale à la clôture réflexive transitive de R ∪ R −1.
L'ensemble des classes d'équivalence forme une partition de E. Démonstration Par réflexivité de ~, tout élément de E appartient à sa classe, donc: les classes sont non vides et recouvrent E; [ x] = [ y] ⇒ x ~ y. Par transitivité, x ~ y ⇒ [ y] ⊂ [ x] donc par symétrie, x ~ y ⇒ [ x] = [ y]. D'après cette dernière implication, ( x ~ z et y ~ z) ⇒ [ x] = [ y] donc par contraposition, deux classes distinctes sont disjointes. Inversement, toute partition d'un ensemble E définit une relation d'équivalence sur E. Ceci établit une bijection naturelle entre les partitions d'un ensemble et les relations d'équivalence sur cet ensemble. Le nombre de relations d'équivalence sur un ensemble à n éléments est donc égal au nombre de Bell B n, qui peut se calculer par récurrence. Exemples [ modifier | modifier le code] Le parallélisme, sur l'ensemble des droites d'un espace affine, est une relation d'équivalence, dont les classes sont les directions. Toute application f: E → F induit sur E la relation d'équivalence « avoir même image par f ».
Enoncé On munit $\mathbb R^2$ de la relation notée $\prec$ définie par $$(x, y)\prec (x', y')\iff x\leq x'\textrm{ et}y\leq y'. $$ Démontrer que $\prec$ est une relation d'ordre sur $\mathbb R^2$. L'ordre est-il total? Le disque fermé de centre $O$ et de rayon 1 a-t-il des majorants? un plus grand élément? une borne supérieure? Enoncé Soit $E$ un ensemble ordonné. Démontrer que toute partie de $E$ admet un élément maximal si et seulement si toute suite croissante de $E$ est stationnaire. Enoncé On dit qu'un ordre $\leq$ sur un ensemble $E$ est bien fondé s'il n'existe pas de suite infinie strictement décroissante $(x_n)$ de $E$. Démontrer que $\mathbb N^2$ muni de l'ordre lexicographique est bien fondé.
Soit M un point du plan qui n'est pas l'origine: Cl(M) = \{N \in P \backslash O, O, M, N \text{ alignés}\} Par définition, il s'agit de la droite (OM). Exercice 901 Question 1 La relation est bien réflexive: Elle est symétrique: \text{Si} X \cap A =Y\cap A \text{ alors} Y\cap A= X \cap A Et elle est bien transitive: Si Et Alors X \cap A =Y\cap A = Z \cap A Question 2 Utilisations la définition: Cl(\emptyset) = \{ X \subset E, X \cap A = \emptyset \}=\{X \in E, X \subset X \backslash A \} C'est donc l'ensemble des sous-ensembles qui ne contiennent aucun élément de A. Passons à A: Cl(A) = \{ X \subset E, X \cap A =A\cap A= A \}=\{X \in E, A \subset X \} C'est donc l'ensemble des sous-ensembles contenant A. Et maintenant E. Comme E est inclus dans la classe de A, en utilisant la propriété sur les classes, on obtient directement: Cl(E) = \{ X \subset E, X \cap A =E\cap A= A \} = Cl(A) Question 3 Soit X un sous-ensemble de E. On sait que Cl(X) = \{Y \subset E, Y \cap A= X\cap A\} Si on pose On a C'est donc un représentant de X inclus dans A. Montrons qu'il est unique.