Aujourd'hui, les règles de l'Epide ont crée chez lui des automatismes: "je me rends compte que je me mets en position +Repos+ quand j'attends le train sur le quai", s'amuse-t-il. A 25 ans et sans diplôme, le jeune homme regrette ses cheveux longs mais pas son choix: "A mon âge, c'est une dernière chance", lâche-t-il. "J'ai changé": après 2 ans passés à l'Epide, Wendy Balguy, 20 ans, ne cache pas sa fierté. Elle a décroché un CDI en tant qu'agent de sécurité. "J'ai eu des échecs mais j'ai rebondi. J ai 12 ans et je veut rentré en école militaire es possibilité [Résolu]. J'ai trouvé ma voie", se félicite la jeune fille. Tous n'accrochent pas. Depuis 2005, 23% des VI ont été exclus pour absentéisme, 18% pour raisons disciplinaires (rackets, vols, insultes... ), et 9% ont démissionné. 41% se sont insérés, s'orientant vers l'armée, la restauration, le bâtiment, ou encore les services à la personne. "Beaucoup de jeunes sont sortis transformés et pour certains qui avaient des addictions, ont décroché de l'alcool ou du cannabis", affirme le directeur. Comme 14 autres centres Epide, l'établissement de Brétigny-sur-Orge accueillera à partir de février des mineurs délinquants, jusqu'à 17 adolescents en 2012.