Concernant la responsabilité du fait des choses que l'on a sous sa garde: Par ailleurs, la victime qui souhaite demander réparation de son préjudice pourrait agir en responsabilité en se fondant sur l'article 1242 alinéa 1er du Code civil qui énonce que l'on « est responsable [... ] des choses que l'on a sous sa garde ». La responsabilité du fait des choses ne peut être engagée que si 3 conditions sont remplies, conditions différentes de celles de la responsabilité du fait personnel et cela permet notamment de s'exonérer de la preuve d'une faute. Cas pratique responsabilité civile. Les 3 conditions sont donc les suivantes: - Il faut qu'il s'agisse effectivement d'une chose. - Il faut que celle-ci ait joué un rôle dans la survenance du dommage. - Il faut qu'un individu exerce un pouvoir de garde sur cette chose. Concernant la chose, l'article 1242 alinéa 1er du Code civil est d'une généralité absolue. Aussi, aucune distinction ne doit être faite entre les choses mobilières et les choses immobilières, entre les choses dangereuses et les autres.
Présentation Marie est une jeune fille turbulente à qui il arrive souvent des péripéties. La dernière en date aurait pu coûter la vie à sa petite sœur. Lors d'une promenade avec sa mère et cette dernière, âgée de 8 mois, elle a supplié sa mère de tenir la poussette dans laquelle dormait le nourrisson. Alors que la petite famille abordait une descente vers un square, l'agitation de Marie a réveillé le bébé qui s'est mis à pleurer, c'est pourquoi sa mère a décidé de la prendre quelques minutes dans ses bras pendant que Marie tenait la poussette. PLAN – CAS PRATIQUE SUR LA RESPONSABILITE DU FAIT PERSONNEL | Cours de droit. Mais l'aînée a été surprise par une amie qui l'appelait de l'autre côté de la route. Se retournant pour voir qui l'appelait, elle a malencontreusement lâché la poussette qui s'est mise à dévaler sur la route vers le square, percutant un cycliste. Celui-ci chuta à terre et sa cassa la clavicule. Etant un ami d'enfance de votre père, et sachant que vous faites des études de droit, ce dernier vient vous consulter. Questions Q1. Qualifier les faits et le régime de responsabilité applicable, évoquez un régime spécial non applicable en l'espèce Q2.
De surcroit, la complicité nécessite que soit réuni à l'égard du complice un élément matériel qui réside dans l'accomplissement d'un acte matériel de complicité et également un élément moral qui consiste en la participation consciente du complice à l'infraction principale. * En ce qui concerne l'existence d'un fait principal punissable, il faut s'intéresser d'une part à la nature de l'infraction principale réalisée, et d'autre part au caractère punissable de l'infraction. Cas pratique responsabilité civile du. -> Quant à l'existence d'un fait principal punissable, l'article 121-7 du CP alinéa 1 er, relatif à la complicité par aide ou assistance, dispose qu' « est complice d'un crime ou d'un délit la personne qui en a facilité a consommation ou la préparation ». On peut en déduire que la complicité par aide ou assistance n'est punissable que si l'infraction principale est de naturelle délictuelle ou criminelle. Le 2 nd alinéa, relatif à la complicité par instigation soit par provocation, soit par fourniture d'instructions, vise une infraction, c'est le terme générique employé donc il n'y a pas à distinguer selon la nature de l'infraction, la complicité par instigation est punissable quelle que soit la classification de l'infraction.
Par conséquent, Monsieur Bourin est responsable et ne peut pas s' exonérer de cette responsabilité dans ce cas.