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Festival Résonances, 12Es Rencontres Du Cinéma Citoyen - Sortiraparis.Com

Après ce beau rappel de l'extrême difficulté du combat syndicaliste à ses débuts et des efforts considérables requis pour simplement s'exprimer au sein d'une « machine » qui étouffe et assourdit (littéralement), la ténacité de l'héroïne éponyme de Louise Wimmer s'exerce de manière plus solitaire et silencieuse. Festival résonances bobigny 2018. Dans ce premier long métrage de Cyril Mennegun, acclamé à la dernière Mostra de Venise et présenté ici en avant-première nationale (le film sort le 4 janvier 2012), il s'agit simplement de survivre, sans perdre sa dignité, un principe que Louise (interprétée avec une retenue impressionnante par Corinne Masiero) associe farouchement, à tort ou à raison, à l'autonomie. C'est qu'à bientôt 50 ans, elle vit dans sa voiture en attendant qu'on lui atttribue un logement en HLM et comme dirait Prévert dans « La Grasse Matinée », elle a « beau se répéter (…) / Ça ne peut pas durer / Ça dure ». Louise est dans la situation du personnage du Signe du Lion de Rohmer: trouver à manger, rester propre, maintenir les apparences pour ne pas basculer de l'autre côté du dénuement, celui dont on ne revient pas, demande des efforts considérables tandis que les dernières ressources s'épuisent et que le moindre détail (une panne, quelques euros…) peut tout précipiter.

Festival Résonances Bobigny 2

Et pourtant, Louise tient bon. Festival résonances bobigny 2. Printemps arabe: Après une journée du 4 marquée par un rendez-vous du « Café des savoirs » de Bobigny consacré aux nouvelles formes de luttes sociales puis par l'avant-première de l'épique documentaire Tous au Larzac de Christian Rouaud, lui aussi projeté en mai sur la Croisette (sortie le 23 novembre), le samedi 5 et le dimanche 6 seront dédiés aux révolutions arabes, qui au-delà des films feront l'objet de discussions et d'une exposition. Tahrir (Place de la Libération), de Stefano Sanova, dépeint à travers les gestes et mots de ceux qui l'ont vécu l'espace de liberté qui a su se créer au Caire en février dernier, Plus jamais peur, de Mourad Ben Cheikh, évoque le régime de Ben Ali et le peuple qui le subit, notamment les jeunes, qui disposent à présent de nouveaux moyens de se battre par les mots et la communication contre la terreur. La parole est un thème récurrent, et la voix est là encore souvent féminine.
En présence du réalisateur 15H CINÉ-SÉNIORS Tour de France / de Rachid Djaïdani 18H OPTION CINÉMA Ma vie de courgette de Claude Barras 20H Swagger d'Olivier Babinet. En présence du réalisateur précédé de Réplique d'Antoine Giorgini VENDREDI 25 NOVEMBRE 12H VIA LE MONDE Noces de Stephan Streker 14H 100E ANNIVERSAIRE DE L'ONACVG 100 ans au service du monde combattant de François Borot suivi de Dans ton regard de Julien Arnal. En présence de nombreux invités 18H15 L'Histoire officielle de Luis Puenzo 20H30 AVANT-PREMIÈRE Maintenant ils peuvent venir de Salem Brahimi. En présence du réalisateur et du comédien Amazigh Kateb SAMEDI 26 NOVEMBRE 14H JEUNE PUBLIC / CINÉ-SURPRISES La Chouette, entre veille et sommeil. Collectif 14H TABLE RONDE / DISCUSSION: QUELLES IMAGES POUR LES TOUT-PETITS? Cette semaine : Résonances à Bobigny, Paris à Beauvais et… Anouk Aimée. Rencontre animée par Mathilde Trichet et Sarah Génot 16H LIBRES COURTS Courts métrages présentés par l'atelier de programmation de Clara Iparraguirre 18H Laetitia de Julie Talon 20H AVANT-PREMIÈRE 3 000 Nuits de Mai Masri.
Thu, 11 Jul 2024 07:56:51 +0000
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